Sous les yeux de
mémoire passent des soleils à cueillir
Ceux d’hier déjà
auprès des étoiles sont noyés dans la mer
Les nostalgies en cheveux
d’algues balancent leurs musiques
Obsessions de
refrains qui habitent l’eau vive et sa morsure
Celui qui fit de
beaux voyages où l’on brûle et l’on meurt
Gorge serrée pour
toucher la beauté posait sa main
Dans le brasier où les
flammes se nourrissaient de bonheur
Regarde ici l’harmonie
d’une âme dans la maison du regard
Il reste pour ses
yeux la relique d’un cœur qui bat
Le mirage d’un parfum
sur une peau qui se dévoile
Il reste l’ivresse où
flottent des violons d’idéal et
Dans le soir le rouge
du sang sous le satin des caresses
Il reste le Jourdain à
franchir pour oublier Babylone
23/02/2019
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