La raison qui dort
Il y a le regard et la nuit
La glaise et la charpente
Et le bout du chemin
La maison
Dans les semailles d’obscurité
Où la faim fait silence
Il y a la nuit du sang les colères sans tête
L’enfance égorgée la blancheur qu’a dévorée la bête
Le sang qui noircit d’effroi la chaux du mur
Dans les semailles d’obscurité la paix est en chemin
Le regard cherche sa charpente
Les mots marchent et tâtonnent plus loin
Au-delà du nord perdu et des cris dans l’arène
Entre regard et nuit
Il y a les pas nécessaires
Qui jamais n’arrêtent
Entre les murs où s’accroche la lueur d’impossibles fatigues
Jusqu’à la rive calme et mûre sous la frondaison d’oliviers
vendredi 25 septembre 2009
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire