LES NOUVEAUX MATINS
Voici le chemin familier vêtu de givre
Ses matins emballés de brouillard
L’air est d' eau froide sur la peau craintive
Mais le soleil verse encore l’aumône d’or
Le pays sauvage désappris vous mord
L’arbre est un oiseau fané
Les feuilles journal froissé sous les pas
Les feuilles ont quitté le ciel
L'écureuil éhonté se gave de noix
Le pivert est un cri de couleurs
L’armée des maisons sort des bois
Et monte la garde au coin des rues
La paix douce à la peau s’en est allée
Au cœur un soleil froid verse encore
L’aumône d’or
jeudi 15 octobre 2009
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire