CHANTER
Chanter comme un jeu un manège
Avec en tête des sourires
Des rêveries sur les flots
Dans un pays de longues nostalgies
Loin de l’orage et des froidures
Chanter la tête pleine de voyages
Et broder dans l’air des sortilèges des licornes
Des brouillards hésitants et timides
à Syracuse s’endormir par-delà le Styx
Dans les cavernes de Denis ou d’Orphée
Chanter comme un jeu un manège
Avec en tête des sourires
Des rêveries sur les flots
Dans un pays de longues nostalgies
Loin de l’orage et des froidures
Chanter avec en tête sa radio baladeuse
Sans savoir la route des soupirs et des silences
A travers de légères solitudes
Couleur d’oubli ou de guimauve
Quand il fait noir auprès des dragons gris
Sans savoir la route des soupirs et des silences
A travers de légères solitudes
Couleur d’oubli ou de guimauve
Quand il fait noir auprès des dragons gris
Chanter la tête pleine de voyages
Et broder dans l’air des sortilèges des licornes
Des brouillards hésitants et timides
à Syracuse s’endormir par-delà le Styx
Dans les cavernes de Denis ou d’Orphée
Chanter dans l’autre pays
Où le temps n’a plus d’heure
Dans le lit où la nuit dort
Et la douleur aussi après le long chemin
Chanter comme l’été respire au jardin
Où le temps n’a plus d’heure
Dans le lit où la nuit dort
Et la douleur aussi après le long chemin
Chanter comme l’été respire au jardin
lundi 2 novembre 2009