mardi 27 avril 2010

mille et une


Schéhérazade et la mer

Sur le royaume ont fleuri les gemmes des couleurs
Dans le printemps qui voile encore ses arbres diaphanes

Tandis que derrière le buisson déchiré d'or
Coulent l'infini des prés et la mer avec ses flots de chevelures

Après l'exil aride
des songes de douceur s'éveillent
Et l'âme inquiète ouvre sa corolle au soleil

Ce soir vers l'Occident où s'allument les djinns du feu
La mélodie d'un luth apaisé montera dans la brume

dimanche 25 avril 2010


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