Qui primavera sempre e ogne frutto;
(DANTE Purgatorio XXVIII 143)
BOTICELLI
Ô le trésor de l’air à pleins bras
Gemmes rares nées de la terre
Les feuilles jouent la gamme des couleurs
Le cerisier reste classique en noir et blanc
Jusqu’aux cheveux j’en remplis mon regard
Je vois grandir des miracles chaque jour
Où le vide ne savait que le silence
S’embrase la foule étoilée des bourgeons
Pour un Noël qui s’est trompé de saison
Les ramilles se peuplent de promesses
Jusqu’au ciel et tant de bleu tant de nuages
A paître parmi les œufs de Pâques
En ouvrant la fenêtre trop frileuse
Il n’y a qu’à prendre à la corne d’abondance
La Primavera sourit et court en robe blanche
Couronnée de guirlandes et de musique à danser
vendredi 13 avril 2012
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