dimanche 15 avril 2012

CAVEMAN





« Arrêtons-nous, dit-il, car cet asile est sûr.
Restons-y. Nous avons du monde atteint les bornes. »
Victor Hugo

SOURCE SAUVAGE

Dans les ténèbres du temps
J’épie la nuit des dieux sonores et sans nom
Passent là ceux qui cherchent mon sang
Déchirant ceux qui couraient loin d’eux
J’ai vu l’essaim des mouches s’envoler des os fracassés

Quand ma bouche est de sable
Toujours elle appelle celle qui fuit

  Au pays de la nuit mes yeux se taisent 
Le lièvre tendre des hasards saigne
La lumière jadis me prenait dans ses mains
La déesse des roseaux laissait 
mes lèvres l’approcher

Quand ma bouche est de sable 
Toujours elle t’appelle toi qui me fuis toujours  




dimanche 15 avril 2012 

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