« Arrêtons-nous,
dit-il, car cet asile est sûr.
Restons-y. Nous avons du monde atteint les bornes. »
Victor Hugo
Restons-y. Nous avons du monde atteint les bornes. »
Victor Hugo
SOURCE SAUVAGE
Dans les ténèbres du temps
J’épie la nuit des dieux sonores et sans nom
Passent là ceux qui cherchent mon sang
Déchirant ceux qui couraient loin d’eux
J’épie la nuit des dieux sonores et sans nom
Passent là ceux qui cherchent mon sang
Déchirant ceux qui couraient loin d’eux
J’ai vu l’essaim des mouches s’envoler des os fracassés
Quand ma bouche est de sable
Toujours elle appelle celle qui fuit
Au pays de la nuit mes yeux se taisent
Toujours elle appelle celle qui fuit
Au pays de la nuit mes yeux se taisent
Le lièvre tendre des hasards saigne
La lumière jadis me prenait dans ses mains
La déesse des roseaux laissait mes lèvres l’approcher
Quand ma bouche est de sable
Toujours elle t’appelle toi qui me fuis toujours
La lumière jadis me prenait dans ses mains
La déesse des roseaux laissait mes lèvres l’approcher
Quand ma bouche est de sable
Toujours elle t’appelle toi qui me fuis toujours
dimanche 15 avril 2012
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire