Un peu sur le côté de ce monde
Le mien a sa place derrière les branches dans les cimes
Dans les doux élans de la rivière
Dans son sourire qui court jusqu’à la mer
Son sourire où naviguent mes songes clandestins
Sur le Nil et l’Amazone du pays de mes légendes
Ils ont ici leur source inespérée dans le lit des mille nuits
Où les méridiens titubent sur des ponts suspendus
Dans des contrées égarées où les regards parlent d’abondance
Où l’on garde les mains dans les poches par peur des gestes brusques
Qui pourraient effrayer les enfants les amoureux
Et les grands-mères qui n’ont que leur amour à donner
mercredi 22 août 2018
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