ROUTINE aux
deux visages
Gouffre vorace d’oisiveté molle
Cœur du tourbillon facile
Où vous avalent les torpeurs
D’un esprit qui s’endort
Main qui apaise le corps
Tendue en pays inconnu
Calme d’un mur Où l’on s’appuie
Dans le flot féroce et conquérant
Canne essentielle des jours lassés
Signal dans le labyrinthe
Après les heures et leur fardeau
Et le temps qui dissipe comme une fumée
Le paysage qu’on croyait sûr
mardi 29 mai 2012