Voici des fruits, des fleurs, des feuilles et des branches
Et puis voici mon coeur qui ne bat que pour vous.
Paul Verlaine
La porte de feuilles
Il est là Toutes ses espérances aussi
Comme un taillis hospitalier
Les yeux levés au sommet de l’arbre
On y voit la maison du ciel
Il est là Toutes ses espérances aussi
Comme un taillis hospitalier
Les yeux levés au sommet de l’arbre
On y voit la maison du ciel
Loin du chiffre machinal
Des pyramides qui écrasent le dos
Du cœur de l’esprit dans le chaudron
La porte de feuilles ouvre l’abri
Des pyramides qui écrasent le dos
Du cœur de l’esprit dans le chaudron
La porte de feuilles ouvre l’abri
Un ciel de lettres la
caverne des mots
Qui prennent place au théâtre
Le programme ouvre ses couleurs ses audaces
Le vitrail habille de camaïeux le silence
Les fleurs éclatent sur le jardin des voûtes
L’ange sourit le diable bouffon écume
La vierge va mordre le fruit qui ruisselle
Sur la mer valse la vague du sentiment
Qui prennent place au théâtre
Le programme ouvre ses couleurs ses audaces
Le vitrail habille de camaïeux le silence
Les fleurs éclatent sur le jardin des voûtes
L’ange sourit le diable bouffon écume
La vierge va mordre le fruit qui ruisselle
Sur la mer valse la vague du sentiment
Il est là Toutes ses
espérances aussi
Comme un taillis hospitalier
Et les vagues et le sang du poème
S’allument en noir et blanc
Comme un taillis hospitalier
Et les vagues et le sang du poème
S’allument en noir et blanc
dimanche 3 juin 2012
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire