GRANDE MAIN
Une main brûlante
sortie du ciel immaculé
Pétrit les corps indigents pâte lourde des enfers
La main pèse sur qui se dresse
Le pousse vers la couche Ce lit Ultime accueil
Ultime asileOù l’enserre un gluant silence
Les feuilles altérées ont connu d’autres mondes
Pétrit les corps indigents pâte lourde des enfers
La main pèse sur qui se dresse
Le pousse vers la couche Ce lit Ultime accueil
Ultime asileOù l’enserre un gluant silence
Les feuilles altérées ont connu d’autres mondes
Au pays abreuvé de gris qui voit de près
l’hirondelle
Dans la terre adoptive où la pousse avait son berceau
Cueillant la rosée à pleine feuille pour les festins à venir
A pas de loup l’enfer est venu du ciel immaculé
Et sous les pesantes paupières l’on entrevoit à peine
Le train desséché du temps qui passe
Dans la terre adoptive où la pousse avait son berceau
Cueillant la rosée à pleine feuille pour les festins à venir
A pas de loup l’enfer est venu du ciel immaculé
Et sous les pesantes paupières l’on entrevoit à peine
Le train desséché du temps qui passe
samedi 18 août 2012
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