Jamais une blessure
Ma vie n’est plus ma vie
C’est la sienne que je chéris
C’est la sienne que je chéris
Si simple de se taire
de laisser parler l’ombre
De la laisser mijoter en vagues vagues
Monter en vapeur qu’on contemple
Sur un chemin sans but
Rien à dire n’est jamais une blessure
Sinon celle qu’on porte en soi-même
Mais à qui la dire qui donc s’intéresse
De la laisser mijoter en vagues vagues
Monter en vapeur qu’on contemple
Sur un chemin sans but
Rien à dire n’est jamais une blessure
Sinon celle qu’on porte en soi-même
Mais à qui la dire qui donc s’intéresse
A défaut de briller le silence sait se tenir
Dans la Thébaïde la dune desséchée
La garrigue dont l’herbe se meurt
Oui le silence a de la tenue
Le silence est l'uniforme
Du soldat des guerre perdues
jeudi 2 avril 2015
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