Un coin de ciel bleu
orphelin
Du soleil qui riait
ce matin
Les frênes nus encore
Portent le deuil sur
leur corps
A contre-joie sur
grisaille de nuages
Le vent emballe
colombes et freux
De rafales à cent à l’heure
Dans la brise c’est l’archer
oiseleur
Héraut morose de l’orage
attristant
Ses traits frappent
les bouleaux empanachés
Qui vacillent en
cadence
Comme pleureuses en
douleur
A l’inévitable pluie
je tends déjà le dos
Quand voilà de l’écureuil
l’éclair
Magique qui trace ses
traits dans l’air
D’arbre en arbre
Achille ou Tarzan
Voilà que je redeviens
enfant
lundi 1er mai 2017
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