lundi 1 mai 2017

bleu orphelin



Un coin de ciel bleu orphelin
Du soleil qui riait ce matin
Les frênes nus encore
Portent le deuil sur leur corps
A contre-joie sur grisaille de nuages

Le vent emballe colombes et freux
 De rafales à cent à l’heure
Dans la brise c’est l’archer oiseleur
Héraut morose de l’orage attristant

Ses traits frappent les bouleaux empanachés
Qui vacillent en cadence
Comme pleureuses en douleur
A l’inévitable pluie je tends déjà le dos

Quand voilà de l’écureuil l’éclair
Magique qui trace ses traits dans l’air
D’arbre en arbre Achille ou Tarzan
Voilà que je redeviens enfant 

lundi 1er mai 2017

Aucun commentaire: