Du monde vestige
familier
On parcourait ce
globe quotidien
Je croyais chacun
dans la rade d’éternité
À l’amarre éternelle sédentaire
attaché
Dans ma tête
hospitalière ils avaient concession
Voilà qu’un jour
ingrat
Pour l’Île endormie ils ont levé la voile
Heureuse celle qui
connut les Iles
Celle qui marchait
d’élégance dans l’été bourguignon
Qui au vol attrapait
des dents la poésie frémissante
Qui marchait d’élégance
comme en Avignon
On danse qui souriait
des yeux verts aux évasions
Comme le ciel sourit
certains jours à Paris
Celle qui cette
après-midi là sur la colline
Fit présent au soleil
de son corps incendié
Ah gitane pourquoi
passais-tu là pourquoi
As-tu sur nous lancé un sort
D‘un mauvais augure
pourquoi as-tu
Ensorcelé le ciel et
dérobé nos jeux qui sur l’herbe
S’amusaient déjà du poème à écrire
Gitane tu m’as laissé
un nuage ensoleillé
J'entends toujours une
musique inachevée
dimanche 22 octobre 2017
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