dimanche 22 octobre 2017

Au Duché des Ïles



Du monde vestige familier
On parcourait ce globe quotidien
Je croyais chacun dans la rade d’éternité
À l’amarre éternelle sédentaire attaché
Dans ma tête hospitalière ils avaient concession 
Voilà qu’un jour ingrat
Pour l’Île endormie ils ont levé la voile

Heureuse celle qui connut les Iles
Celle qui marchait d’élégance dans l’été bourguignon
Qui au vol attrapait des dents la poésie frémissante
Qui marchait d’élégance comme en Avignon
On danse qui souriait des yeux verts aux évasions
Comme le ciel sourit certains jours à Paris

Celle qui cette après-midi là sur la colline
Fit présent au soleil de son corps incendié
Ah gitane pourquoi passais-tu là pourquoi
 As-tu sur nous lancé un sort

D‘un mauvais augure pourquoi as-tu
Ensorcelé le ciel et dérobé nos jeux qui sur l’herbe
S’amusaient déjà  du poème à écrire
Gitane tu m’as laissé un nuage ensoleillé
J'entends toujours une musique inachevée


dimanche 22 octobre 2017


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