Saluer le soleil
d’octobre partant trop affairé
Vers les ciels blancs
les grisailles de Père Lachaise
Saluer le soleil
d’octobre le tirer par la manche pour arracher
Un peu d’or et de
chaleur entre les branches du malaise
Comme on s’attarde
sur le seuil quand s’éloignent les joies
Que s’éteignent les
braises de précieuses présences
Les mots qui
vibraient dans l’air comme guitare qui sonne
Saluer un dieu des
couleurs la joie les personnes
Dieu guérisseur
d’égratignures d’enfance
Dieu des couleurs et des mois apaisés
mardi 3 octobre 2017
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