Déesse des sources rencontrée
ce matin
T’ai-je comprise même
si tu parles latin
Ta rivière assoiffée
au creux de l’ombrage
Tenait le ciel paisible entre ses rives
A mi-voix d’un
murmure l’ombre sage
Juste un souffle habitait
ta surface
Ta divine essence
souvenir retrouvé
Comme le calme qui
neige sans un mot
Sur un temple toscan et
l’antiquité éparse
Ta présence se posait
sans un écho
Lisse sur les vaguelettes inachevées
Quand tombé des cimes
un feuillage
Infime molécule du
cosmos péripétie
Qui pèse l’aile d’une
libellule bleue
Soudain cataclysme dans
la sérénité matinale
Comme un tonnerre
muet a déchiré les eaux
De ma rêverie comme la
griffe de l’ouragan
Tu as posé alors Aqua
Dea un voile de désert endormi
Sur la fiction d’un
cauchemar né de la brise
Qui ne disait pas plus
que le temps qui s’évapore
A la clepsydre des
humains qui au temple
Du bureau s’en vont prier
le numérique
mercredi 11 octobre
2017
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