mardi 24 juillet 2018

RÉSUMÉ






J‘ai toujours ces matins de conquistador comblé

Comblé d’exister ici et d’y respirer encore

Même si mon pas peine à me porter loin

J’ai gardé mes domaines en pays de printemps


Prince nanti oisif rêveur de rimes

A peine jaloux des génies au tumulte étincelant

Compagne du merle véloce qui suit son bec

Ma rêverie radote les sempiternels feuillages


La blancheur des bouleaux conquérants du ciel

L’invasion des dents-de-lion le précieux parfum des roses

Et précédé du chat enveloppé de brise matinale

Ovide attardé près de la rivière Virgile de bucoliques nostalgies

J’embrasse chaque jour les naïades fuyant mes doigts


Je n’ai pas oublié les mirabelles blondes

Ni les rondeurs des rainettes qu'un été inonde

Émerveillé des menthes qu’exhale l’air du soir

Des appels des colombes et des ramiers sonores


Avant de voir brûler les dernières flammes du jour

J’aime quand se redit l'histoire des saisons

La foudre et le dantesque vacarme des orages

La lune qui se pose sur le pré inondé

Et la richesse du silence

Dans la chaleur qui s’évapore


mardi 24 juillet 2018

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