RÉSUMÉ
J‘ai toujours ces matins de
conquistador comblé
Comblé d’exister ici et d’y respirer
encore
Même si mon pas peine à me porter
loin
J’ai gardé mes domaines en pays de
printemps
Prince nanti oisif rêveur de rimes
A peine jaloux des génies au tumulte
étincelant
Compagne du merle véloce qui suit
son bec
Ma rêverie radote les sempiternels
feuillages
La blancheur des bouleaux
conquérants du ciel
L’invasion des dents-de-lion le
précieux parfum des roses
Et précédé du chat enveloppé de
brise matinale
Ovide attardé près de la rivière
Virgile de bucoliques nostalgies
J’embrasse chaque jour les naïades
fuyant mes doigts
Je n’ai pas oublié les mirabelles
blondes
Ni les rondeurs des rainettes qu'un
été inonde
Émerveillé des menthes qu’exhale
l’air du soir
Des appels des colombes et des
ramiers sonores
Avant de voir brûler les dernières
flammes du jour
J’aime quand se redit l'histoire des saisons
La foudre et le dantesque
vacarme des orages
La lune qui se pose sur le pré
inondé
Et la richesse du silence
Dans la
chaleur qui s’évapore
mardi 24 juillet 2018
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