Dire dire
encore adresser la parole
Au silence du monde
présent et à ses farandoles
Oublier dans les
berceuses de ta tête oublier les balançoires
Dans le murmure des
vagues oublier que la nuit est noire
Dans le matin allumé
oublier l‘oubli dans la précieuse lumière
De la paix qu’on
respire dans la caresse de l’air
Qui ne
sent pas la guerre ni la faim ni la douleur
Ni le sang répandu ni
l’enfant qui pleure
Respirer la journée qui
sent l’herbe et la rosée
Et vivre du corbeau la liberté
mercredi 12 septembre
2018
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