mercredi 3 octobre 2018

LE TELEFON



Plutôt de Beethoven un concerto en do mineur
Qu’un téléphone qui sonne d’aussi bonne heure

Ma nature hait la sonnerie inhumaine
Grossière qui s'invite dans le clos de mon domaine

Quand je parle au chat aux herbes de l’été
En savourant le silence l’air hébété

Virgile ignorait les factures du téléphone insidieux
Leur préférant le commerce des muses et des dieux

Intrus mal venus écrivait sur le huis de sa Méditerranée
Durrel plongé dans les Quatuors de l’année

Comme lui me faire voler mon temps me rend grognon
Perdre mon argent quand je le juge bon c’est mes oignons

mercredi 3 octobre 2018

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