On effeuille l’arbre
des jours
On le dénude sans
penser à bien ni mal
Sur la terre
indifférente
Les feuilles s’amoncellent et c’est égal
Les automnes ont
passé
Où sont-elles tombées
Les flammes des
couchants oubliés
Les bouquets sont fanés
Ratatinés les
orgueils en majesté
Les chevelures ont
blanchi les souvenirs ont jauni
Comme feuilles au
vent ils ont fui
Dans les greniers du
temps
Momifiés on les
oublie
lundi 8 octobre 2018
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