dimanche 14 octobre 2018

FRILEUX



Les feuilles mortes picorent de jaune le gazon
Elles fuient en tourbillon le vent farouche
Qui griffe de fraîcheur l’audaci point
 le nez

L’été meurt mais ne rend pas la place obstiné
Lutte d’avance perdue dernière escarmouche
Le poète frileux frémit et rentre à la maison

Voilà qu’approche l’averse perfide le frimas acide
Qui coupe le souffle vous tranche le bras tel un coutelas
Les oreilles glacées feraient volontiers l’escargot timide
Mais sont-elles 
Elles le voudraient 
Une coquille vide
 Ô le vœu de fada que voilà

14/10/18

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