Les feuilles mortes
picorent de jaune le gazon
Elles fuient en
tourbillon le vent farouche
Qui griffe de
fraîcheur l’audaci point
le nez
le nez
L’été meurt mais ne
rend pas la place obstiné
Lutte d’avance perdue
dernière escarmouche
Le poète frileux frémit
et rentre à la maison
Voilà qu’approche l’averse
perfide le frimas acide
Qui coupe le souffle vous
tranche le bras tel un coutelas
Les oreilles glacées feraient
volontiers l’escargot timide
Mais sont-elles
Elles le voudraient
Une coquille vide
Elles le voudraient
Une coquille vide
Ô le vœu de fada que voilà
14/10/18
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