samedi 10 novembre 2018

Nos Yeux Aimantés




Jusqu’à l’hiver en vagues d’or et de sang
Le vent emporte à la dérive l’automne qui s’effeuille
Emporte-moi loin de l’été de nos jeunesses
Quand tout se lisait dans nos yeux aimantés

Vent d’or et de sang pourquoi faire sonner encore
L’heure brûlante d’une après-midi au clocher
Qui regardait par-dessus la colline et son vignoble
Pourquoi redire nos siècles passés à la dérive

Quand mille saisons mille voyages se pressaient
Sur les quais d’avenir en joyeux tourbillons
Et que par-dessus les océans nos passions vagues
Inventaient l’éblouissement inconnu d’autres jours

samedi 10 novembre 2018

Aucun commentaire: