Jusqu’à l’hiver en
vagues d’or et de sang
Le vent emporte à la
dérive l’automne qui s’effeuille
Emporte-moi loin de l’été
de nos jeunesses
Quand tout se lisait
dans nos yeux aimantés
Vent d’or et de sang
pourquoi faire sonner encore
L’heure brûlante d’une
après-midi au clocher
Qui regardait
par-dessus la colline et son vignoble
Pourquoi redire nos
siècles passés à la dérive
Quand mille saisons
mille voyages se pressaient
Sur les quais d’avenir
en joyeux tourbillons
Et que par-dessus les
océans nos passions vagues
Inventaient l’éblouissement
inconnu d’autres jours
samedi 10 novembre
2018
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