L’été l’après-midi quand
l’air s’est endormi
Quand respirer juste
un peu suffit
Qu’il est léger le
poids des arbres
Comme un champagne
sur le marbre
Et lointain le vol
des martinets
Qui frôlent de l’infini
les jardinets
Pourquoi faut-il que
tremble couleur de deuil
Une note aride au creux
sombre du piano
Qui dans le cœur mord
et résonne
Elle interroge elle
juge et fait douter de l’innocence
Des mots de craie sur
le tableau de la conscience
Et de la lumière quand
l’air s’est endormi
Quel tueur de sommeil
frappe donc
Aux rivages de nos nuits
Aux rivages de nos nuits
Qui hante les étés
l’après-midi
Tourmente les bonheurs
d’accalmie
Et fait douter les
martinets de l’infini ?
vendredi 15 novembre 2019
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