Le soir n’a pas d’horizon
Et la nuit allumée
Tremble dans nos corps
En vagues sur le rivage
Elle bondit
infatigable
Et le sable boit la
mer
Dans les bras de la
nuit
Serrés à perdre
haleine
Nous allumons la
pénombre
Nous marchons sur des
rêves
Jusqu’au fleuve
Jusqu’à son pont de
dentelle
Comme de verres qu’on
brise
La nuit bouillonne de
voix mêlées
Et l’air fleurit d’accents
de bière
La foule brûlante
Emplit le temps
Et se presse avant l’heure
Marcheurs de la nuit
D’une démarche douce
et longue
Nous marchons sur les
rêves
Sûrs que c’est un
autre monde
Vendredi 3 avril 2020
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