
Ben dites-donc, ça soufflait tant que c'en était impressionnant, c'te nuit !
Presque la tempête de 1999.
Le soleil fait des efforts ce matin, alors, vite un poème qui décoiffe :
LES CHAMPS DE FEU
Plus jamais nous n'aurons
Ce même feu sur l'horizon
Blizzard d'escarbilles
Couchant de glace
Dimanche en feu
Rasoir gelé
Qui dévorait la peau
Plus jamais la bourrasque à l'assaut
D'un grand Nord incendié
Versant son éclat triomphal
La neige mangeant nos pas
Et le volcan froid du soleil
Calcinant de lumière
Les pâleurs de l'Arctique
La colline inondée d'or répandu
De joyaux en mitraille allumés
Un pays de vent debout soufflant
L'Eldorado d'éléments enflammés
Vaisseau secret et rouge
D'un monde inespéré
Que jamais n'entrevit même un conquistador
Il nous reste un pays
Pour rêver de trésors
Il reste un paysage
Nous étions de passage
Blizzard d'escarbilles
Couchant de glace
Dimanche en feu
Rasoir gelé
Qui dévorait la peau
Plus jamais la bourrasque à l'assaut
D'un grand Nord incendié
Versant son éclat triomphal
La neige mangeant nos pas
Et le volcan froid du soleil
Calcinant de lumière
Les pâleurs de l'Arctique
La colline inondée d'or répandu
De joyaux en mitraille allumés
Un pays de vent debout soufflant
L'Eldorado d'éléments enflammés
Vaisseau secret et rouge
D'un monde inespéré
Que jamais n'entrevit même un conquistador
Il nous reste un pays
Pour rêver de trésors
Il reste un paysage
Nous étions de passage