Quand on a appris
une fois la porte ouverte
à ne pas rester
sur le seuil de l’harmonie
les mots sont
superflus
Et la musique
devient
la demeure accueillante
Comme s’il y avait deux royaumes
Celui des paroles
Et celui où dansent
les notes
Où l’on s’abime
Dans une hypnose aux
yeux fermés
Chassant derrière les
paupières
Un univers trop vrai
Lourd barbare
Dans un magasin de
porcelaine
La poésie
semblablement
Est la frontière
que l’on franchit
Attentif au terrain
nouveau
On a quitté l’univers trop réel
On respire le bon air
des hauteurs épousant le ciel
Et le vol majestueux
Immense sans
frontière du rapace solitaire
Qui étend sur le
monde
la sérénité intouchable
de son vol
dimanche 26 août 2018
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