dimanche 17 février 2008

L'AIR


Qu'il était calme, ce matin, l'air de ce jour offert à ceux que le temps un peu frisquet n'avait pas rebutés ! Et rien qu'un peu de brume pour adoucir les angles du paysage. On se sentait vivre. On sentait que respirer vous donnait la vie, et l'air était plus vivant que d'habitude en passant dans les poumons. Et par là-dessus une grosse louchée de soleil. Un goût de Nirvana !



De finesse et de géométrie

Et le village est encore un village
Des maisons neuves déjà s'y installent
Parpaings, tuyaux de vinyle rouge, béton,
Les maisons au présent ont raison
Des maçons de poésie
Le fonctionnel a des ailes

Fini les demeures qui ne marchent pas au pas
Dont la brique étroite se laquait d'émail en coulées
Finis les meneaux de rustiques géomètres
Les poutres noircies de l'âtre qui au plafond
Etaient marcheuses de guingois
Finis crémaillère et chaudron

Le lotissement sent l'uniforme neuf
Et marche militaire
Les pavillons en rang sont en berne
Comme au cimetière à Verdun

Hier était l'anarchie d'architecture
Elle savait la primevère, l'ardoise et le colombier
Elle savait la pierre à sculpter
Et la fleur de beauté qu'on respire
Ouverte aux siècles qui ruissellent

dimanche 17 février 2008


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