dimanche 3 février 2008

VROOM ! VROOM !


Il fait beau. Le vent souffle des froidures. Un temps à dorloter des nostalgies. A se complaire dans le progrès. Adieu onglée ! Good bye engelures !
Hello les autos !

Auto vroom

Auto vroom c’est parti ça pollue les rues puent
Mon père avait un vieux vélo qui pesait cent kilos
Mon père hors d’haleine avait la cigarette
Qui rendait sa vie plus chouette
Son vélo moi dessus du pays il en a vu

Auto vroom c’est parti ça pollue les rues puent
Au temps du vélo au temps des cent kilos
Il y avait l’allée de marronniers près du clocher
La batteuse aux moissons plantait sa rengaine
Près du cimetière où un ami depuis s’égrène

Auto vroom c’est parti ça pollue les rues puent
Un cheval m’emportait sur son dos qui suait les labours
Sa queue chassait les mouches à grands coups d’éventail
Passager de l’herbe des chemins blancs j’étais sultan
J’étais caravane et chameau au caravansérail

Auto vroom c’est parti ça pollue les rues puent
En tombereau j’avais aussi mon taxi
Mais grâce à toi auto vroom qui m’emporte
Le monde à ma porte est plus petit
En huit heures aujourd’hui c’est le Midi

dimanche 3 février 2008

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