Le jour a trouvé le printemps, le chemin de l'oiseau et celui du cœur apaisé.
Qui vient d’inviter le soleil sur le pas des heures neuves ?
Ce jour qui ne savait dire le ciel et le blanc nécessaire
Les bourgeons couleur de dragon arc-en-ciel
La voix dans l’arbre ou le char du fermier qui scintille
Qui vient d’inviter le soleil sur le pas des heures neuves ?
La fête tranquille où chacun viendra en mots silencieux
En rires comme des fleurs allumées dans les coins noirs
Partageant les secondes près de la haie et du ciel
Qui vient d’inviter le soleil sur le pas des heures neuves ?
Peut-être la chanson comme un appât dans les eaux
Le pelage du chat là-haut sur le saule penché
Ou bien encore le silence d’un bonheur à cueillir
dimanche 12 avril 2009
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