On parlait d'Arrabal dans EL PAIS et on montrait une photographie... Arrabal est fou comme un cheval. Son théâtre et ses images saignent comme un abattoir, comme des abattoirs, tous les abattoirs... On achève bien les hommes...
ARRABAL
Le cheval de l’esprit sourit regard triste
Sous son masque épie l’ironie aux cheveux gras
Carton bouilli semant les calendriers d’horizon
Jetant ses questions dans l’automne vague
Que dit ton regard cheval des enfances
Craint-il la lumière du boucher des secondes
Ne voit-il donc plus la gazelle et ses cornes
Et ses yeux de momie où l’été va naître ?
Que dit le souvenir cheval fou que dit
Le soldat blessé de haine mort en plein vol
Que disent le cavalier la gamelle répandue
Quand le clairon brille de tout son silence ?
dimanche 17 mai 2009
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