RICHE DE PEU
D’un pas léger sans
moto ni cheval ni voiture
On peut par temps
clair s’enfuir à l’aventure
Sortir du sommeil
halluciné perdu dans son ciné
On peut s’évader étourdi
loin vers Rawalpindi
Fuir la mollesse d’un
cerveau engourdi
Et serein en hiver en
automne se griser
Pour peu qu’on ait l’âme
en saison verte
Qu’on ait l’âme au
chaud et bien couverte
On peut sous le gui
niché parmi les peupliers
Se régaler de marche à
pied tous soucis oubliés
Au soleil les yeux
saturés se sentir vivre
Comblé d’un rien comme
à Versailles
Au temps des nobles
dames et des messieurs
Goûter l’euphorie
comme on s’enivre
Transporté par
Rossinante en avant goût des cieux
samedi 31 décembre
2016
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