CHANT DU Départ
Partir dans le rire
des ors d’été
Où les pas s’en vont
sans savoir
Où dans le vert possible de houppiers envoutés
Naissent les premiers tisons du soir
Quand le jour s’apaise
Quand le jour s’apaise
Que la nuit alors ne pèse
Qu’un glissement de
cygne noir
Un ricochet de
carillon
Le dernier sifflement
du merle
Les derniers trilles
du pinson
Partir hisser la voile
Ensorcelé d’un parfum de crépuscule
Partir hisser la voile
Ensorcelé d’un parfum de crépuscule
Quand le ciel philanthrope sème des étoiles
Suspendues légères parmi les branchesPartir et croire aux sept dimanches
samedi 7 janvier
2017
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