Muets les rochers lourds ont usé leur couleur
Creusant le vide des
folies du vertige
Abîmes ténébreux dans une nuit déchirée
Tombeaux où une
horreur aux aguets se tapit
Où le regard se noie
dans la chute qui appelle
Le vent sur l’immensité
des flots entrevus
Parle de paradis
perdu au large où la vie scintille
Où les mouettes suspendent
leur équilibre
Dans la blancheur glacée
de cris indifférents
Tandis que se balance
et tangue éperdue insensée
La passerelle qu’agace le froid des rafales
Dans l’ultime périple
où la raison se fige
Qui désespère abandonnée incrédule et sans voix
Le salut est là-bas main
tendue sur l’autre rive
vendredi 4 août 2017
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