mercredi 15 février 2012

à Patmos




VOICI VENU LE TEMPS DES CAVALIERS

mon âme sœur Par les rues de l’angoisse obscure
Sache que mes pas ont perdu la route
Par les rues mes héritiers fuient la lumière
Vers la Géhenne où dorment les démons
Âme sœur entends notre cœur dans l’ombre

Dans les profondeurs
Où le néant a noyé
Nos nuits écoute nos confidences

Au royaume du soleil perdu
Où le mal a dérobé la clarté
L’âme sans ailes a semé ses spectres


L’ange est tombé La ville pleure ses plaines stériles
Les vierges endeuillées contemplent
Au crépuscule la pourpre 
glacée des torrents 

mardi 14 février 2012