Dieux nécessaires
Oui tu es un dieu Toi le vent à mon oreille
Qui bouscules arbres et buissons
Brute caressante qui pousse frappe ou cogne
Dieu qui révèle et clame sa présence
Dieu qui réduit l’homme et sa ruse au néant
Quand hurle de douleur la montagne
Qui arrache à la terre la maison sûre
Ou dans un calme berceur dans un souffle
Apprête l’ouragan
Brute caressante qui pousse frappe ou cogne
Dieu qui révèle et clame sa présence
Dieu qui réduit l’homme et sa ruse au néant
Quand hurle de douleur la montagne
Qui arrache à la terre la maison sûre
Ou dans un calme berceur dans un souffle
Apprête l’ouragan
Mère des pêches nourricières
L’eau caresse ma main Pose sur mon front
Le baume des fraîcheurs
Bienfaitrice insaisissable et limpide
Qui laisse tout voir impudique
Ou garde les sombres profondeurs
Qui dévorent l’homme et le vaisseau
Aussi Tu les portes au bout du monde
Douce à la barque qui flâne
Ou Léviathan mangeur d’univers
Feu qui sauve des glaces et des neiges
Et caresse ceux qui tremblent
Tu m’as marqué la crainte au cœur
Toi qui courais sur la forêt noircie jusqu’à la mer
Flétrissais l’herbe la fleur et la feuille
Plus vite qu’hiver et automne réunis
Vulcain jailli des entrailles du globe bouillant
Qui avait lâché au galop sa folie
Voué le faible fuyard au bûcher
Consumé dans sa mitraille l’avenir et les années passées
Puis jeté sur un désert
Le deuil noir et gris
Ô Dieux Nous avons reconnu l’infini de votre majesté
Et pour vous bâti temples et autels
Nous vous avons revêtus d’or et de beauté
Pour que nous soient épargnés vos caprices vos colères
Nous avons reconnu votre majesté Vos fougues formidables
Nous sommes restés à espérer vos bienfaits incertains
Guetteurs séculaires nous sommes restés
Patients et douloureux
lundi 5 mars 2012
L’eau caresse ma main Pose sur mon front
Le baume des fraîcheurs
Bienfaitrice insaisissable et limpide
Qui laisse tout voir impudique
Ou garde les sombres profondeurs
Qui dévorent l’homme et le vaisseau
Aussi Tu les portes au bout du monde
Douce à la barque qui flâne
Ou Léviathan mangeur d’univers
Feu qui sauve des glaces et des neiges
Et caresse ceux qui tremblent
Tu m’as marqué la crainte au cœur
Toi qui courais sur la forêt noircie jusqu’à la mer
Flétrissais l’herbe la fleur et la feuille
Plus vite qu’hiver et automne réunis
Vulcain jailli des entrailles du globe bouillant
Qui avait lâché au galop sa folie
Voué le faible fuyard au bûcher
Consumé dans sa mitraille l’avenir et les années passées
Puis jeté sur un désert
Le deuil noir et gris
Ô Dieux Nous avons reconnu l’infini de votre majesté
Et pour vous bâti temples et autels
Nous vous avons revêtus d’or et de beauté
Pour que nous soient épargnés vos caprices vos colères
Nous avons reconnu votre majesté Vos fougues formidables
Nous sommes restés à espérer vos bienfaits incertains
Guetteurs séculaires nous sommes restés
Patients et douloureux
lundi 5 mars 2012