jeudi 31 janvier 2013

quattro stagioni




CHANSONNET II


Prêtre roux tes oiseaux ont la tristesse gaie
Des ombres secrètes clairière ou bosquet
Et malgré la mélancolie ou la blessure
Tes notes vont à l’assaut leur chanson est sûre

Prêtre roux tes oiseaux au goût de mandoline
Sonnent parlent d’orages d’été de caresse
Et leur torpeur est douce au cœur de la paresse
Quand passe des cavaliers la troupe en sourdine

J’aime vos fanfares vos feux d’artifices
Vous êtes tout l’Olympe et Vénus et ses fils
Et aussi Abraham et Isaac au sacrifice

Inlassables rossignols chantant le péché
Vous êtes la pluie séchée le jour qui respire
Vous êtes les pensées et l’éclat d’un sourire

jeudi 31 janvier 2013 

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