ensoleillé

Rêve ancien

Sur quelque mythique montagne
Aurais-je été un demi-dieu ensoleillé
Rêvant de jasmin et de sable

Regardant passer les longs courriers
Leur vol argenté plus haut que l’orage
Les saisons émerveilleraient ma prunelle

Amoureux des bergères au teint blanc
Sans nul regret des bancs de l’école sévère
Je suivrais des fleuves l’onde qui se ride

Ma caverne aux cascades chaudes serait lumière
Remplie d’or pour y caresser mon regard
Et te contempler naïade espiègle et dorée

dimanche 14 juillet 2013