PLAGES D’EXIL
Les beaux jours se déchirent l’année se
lasse
Les sourires s’effacent contre vents et
marées
Dans le jour embrumé et l’averse qui
passe
L’automne accroche des guirlandes dorées
La rafale souffle l’oiseau souffre et
l’arbre casse
Pour sa mort proche la ramure malmenée
s’est parée
Est-ce pour que les tristesses de
novembre s’effacent
Est-ce pour célébrer Eurydice revenante adorée
Dans d’autres paysages les jours d’hier
vont s’installer
On verra l’Achéron ou le Styx dans leurs
tombeaux les avaler
Sur des épaules alourdies pèsera la
saison larmoyante
A Brocéliande pour donner de feuilles mortes un festival
En habit Arlequin tapageur à la livrée brillante
En habit Arlequin tapageur à la livrée brillante
Pour se consoler dansera coloré bariolé un carnaval
dimanche 4/10/2015
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