RONDEAU DES VOLETS
CLOS
Derrière les persiennes grises
Trouve-t-on le soleil
sur la mousse qui frise
L’ouragan en paquets
de mer déferlant
Le vent qui écharpe
et déchire en hurlant
Ou la goutte aux
rayons nouveaux qui s’irise
Pousser les volets
que mon courage est lent
Se lever serait de
mise
L’impossible pour un
tire-au-flanc
Le travail heure
après heure m’épuise
A trimer je ne me
sens guère vaillant
Mieux me sied de m’étirer
dans mes draps blancs
Attendant qu’au lit me vienne Élise
Derrière les persiennes grises
lundi 9 mai 2016
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