PERPétuel
Par les sentiers d’hier
le revoici
Le chaud et froid des
saisons
La pluie de mauvaise rencontre
étire
À plein seau ses colliers
d’ennui
L’été à plein feux exagère
ses caresses
Et s’ensieste dans la
somnolence
Au souffle lourd Plus
question
De battre la campagne et ses piments
Dans le parchemin
froissé des feuilles
Embusqué dans la palette
d’automne
Le loup du froid déjà
croque les doigts
Les matins clairs ont
tiré le rideau
L’heure d’hiver sobre
et blanche
Ne mettra au paysage
rien d’inutile
Les corbeaux auront
du style
En livrée de
croque morts
12 octobre 2016
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