mercredi 22 février 2017

pauvre gugusse






Moi le ténébreux le beauf pas dessoûlé
Brindezingue toujours en peine atteint de boulimie
Je peins des toiles j’ouvre les portes du destin déroulé
J’ai perdu ma chère saison ma seule amie

Je reste lugubre auprès des mausolées
Cherchant Louis-Philippe qui fut roi d’Italie
Mais jamais pas même en rêve je ne suis consolé
J’ai perdu ma chère saison ma seule amie

Suis-je un pauvre gugusse un père Ubu poltron
Mon front dégarni à mon coiffeur fait peine
Je fume trop et j’ai mauvaise haleine

De mon pauvre chat j’oublie souvent le Ronron
Je me meurs du souvenir des saisons passées
Quand les blancs narcisses se cueillaient par brassées

mercredi 22 février 2017

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