Moi le ténébreux le
beauf pas dessoûlé
Brindezingue toujours en peine atteint de boulimie
Je peins des toiles
j’ouvre les portes du destin déroulé
J’ai perdu ma chère
saison ma seule amie
Je reste lugubre
auprès des mausolées
Cherchant Louis-Philippe
qui fut roi d’Italie
Mais jamais pas même
en rêve je ne suis consolé
J’ai perdu ma chère
saison ma seule amie
Suis-je un pauvre gugusse
un père Ubu poltron
Mon front dégarni à
mon coiffeur fait peine
Je fume trop et j’ai mauvaise haleine
De mon pauvre chat
j’oublie souvent le Ronron
Je me meurs du
souvenir des saisons passées
Quand les blancs narcisses
se cueillaient par brassées
mercredi 22 février
2017
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