Pourquoi laisser la
poésie semer ses bavardages
Et radoter les poètes
comme commères aux étalages
Alors que braves cerveaux assis en rond à l’apéro
L’on a la révolution à offrir
Et du sang à la machine
à meurtrir
Si la coke et le
joint sont fades dans la tête
Et si fatigué de l’ange on épouse la bête
Il reste pourtant
De Palmyre et Mossoul
à l’angle du malheur
L’amour du prochain qui
est chômeur
Il reste celui qui
laisse son cœur semer ses bavardages
Et pleurer dans sa
nuit sur la douceur des naufrages
Pas d’épopée pas de
Roncevaux ni d’invincibles héros
Braves cerveaux assis
en rond à l’apéro
Juste l’harmonie et
l’eau qui murmure : pollution zéro
dimanche 26 mars 2017
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