Sur l’étang crépusculaire
De mon esprit Insoucieux de la route
Une lueur parfois
cherche des mots
Elle interroge la
pénombre
N’es-tu pas aussi
vraie que le jour
Naufragé dans la nuit
dévoreuse
Dans la poussière du
cosmos
Dans l’infini de ses
abimes noirs
Ne sommes-nous pas à
peine un souffle
Outres gonflées d’orgueil
Qui croient vivre les
fables d’enfance
Au centre de l’univers
Quand l’océan d’une
vague s’impose
Et essuie la morve des
fières cités du rivage
Dans son caniveau
bleu
Sommes-nous plus
vrais que la craie sur l’ardoise
Qu’efface un caprice
d’écolier sans cervelle
Ou la glace sans tain
où s’agitent nos réalités virtuelles
lundi 3 avril 2017
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