lundi 3 avril 2017

PARFOIS




Sur l’étang crépusculaire
 De mon esprit Insoucieux de la route
Une lueur parfois cherche des mots
  
Elle interroge la pénombre
N’es-tu pas aussi vraie que le jour
Naufragé dans la nuit dévoreuse

Dans la poussière du cosmos
Dans l’infini de ses abimes noirs
Ne sommes-nous pas à peine un souffle

Outres gonflées d’orgueil
Qui croient vivre les fables d’enfance
Au centre de l’univers

Quand l’océan d’une vague s’impose
Et essuie la morve des fières cités du rivage
Dans son caniveau bleu

Sommes-nous plus vrais que la craie sur l’ardoise
Qu’efface un caprice d’écolier sans cervelle
Ou la glace sans tain où s’agitent nos réalités virtuelles



lundi 3 avril 2017

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