C’est l’été
Dans l’émeraude des herbes dans la mer
du feuillage
Ma maison de soleil ma maison n’a pas
d’âge
Vie d’oiseau sur terre je glisse
jusqu’au nuage
Vol déployé étourdi de vertige âme de passage
Sur les chemins de la saison la douce
science du monde
Est mon hôtesse bienveillante sa
béatitude est légère
L’accueil dans son royaume a les paumes
ouvertes
En chants d’oiseaux il dit les Indes
et des Afriques vertes
Sous mes paupières de sang endormi
s’ouvre la chaleur facile
Paradis de jungle moite comme la main qui
apaisait l’enfance
L’océan est profond d’une charité
muette où l’on s’avance
On s’y perd dans la vérité d’un songe
qu’on avait oublié
C’est juste le monde que l’on reçoit
sans payer c’est le nôtre
Le monde visible les yeux clos celui
dont parlaient les apôtres
Quand l’heure sommeille quand on
laisse le temps à la porte
Congés payés Club Med gratuit juste l’été
en quelque sorte
lundi 12 juin 2017
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire