Sans remuer les
lèvres
Parlons au silence
Il connaît le gel il
connaît les fièvres
Et l’espace immense
Où le regard
s’aventure et se perd
Noyé dans le bleu
dont
On a l’autre
jour perdu le nom
Sans remuer les
lèvres
Parlons à la rivière
dans un murmure
Elle sait partager
des frissons
Comme une amante
compatissante et mûre
Quand le chagrin se
déchire aux buissons
Elle ouvre une
anse calme et sûre
Parmi l’iris le
nénuphar et le cresson
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