Par temps gris j’aime
de Baudelaire la rime antique
Qui étincelle au
soleil et aveugle les yeux
Avec ses accents de
Symphonie Fantastique
Et dont les noirs reflets
vous font le cœur ombreux
On y voit des Enfers
les damnés dans le feu
Dont les soupirs
hantent de funèbres portiques
Là se dévoilent les
secrets d’un cœur mystique
Qui osait même en
vers impies affronter Dieu
Des spélonques de
Lucifer toute la gamme
Est là ainsi que des vils
péchés la noirceur
Des esprits accablés étalant
leur malheur
On savoure en ces sonnets
d’exotiques flammes
Les morosités vagues
et le poids des langueurs
La tristesse avait
alors un joli goût de bonheur
vendredi 18 août 2017
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire