vendredi 8 septembre 2017

RETSINA



L’automne approche et je rêve d’Argolide
Des chevriers dans le parfum du romarin
Ils chantent à la veillée de leurs voix enrouées
Qui pleurent qui rient des chagrins

Dans la fumée des souches de cèdre
Près des tisons qui rougissent la plage
Au rythme des figures de leur pas
Ils amusent la nuit  tressée de cigales

L’automne approche et l’hiver de mon âge
Où est-il le retsina d’Epidaure
Bercé de bouzouki et de voix qui vibrent
Quand tanguent les vagues sur le sable des songes
Où se baignaient les dieux

Vendredi 8 septembre 2017

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