L’automne approche et
je rêve d’Argolide
Des chevriers dans le parfum du romarin
Ils chantent à la veillée de leurs voix enrouées
Qui pleurent qui rient
des chagrins
Dans la fumée des
souches de cèdre
Près des tisons qui
rougissent la plage
Au rythme des figures de leur pas
Ils amusent la nuit tressée de cigales
L’automne approche et
l’hiver de mon âge
Où est-il le retsina d’Epidaure
Bercé de bouzouki et
de voix qui vibrent
Quand tanguent les vagues sur le sable des songes
Où se baignaient les
dieux
Vendredi 8 septembre
2017
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