Ils portent le désert défeuillé
de l’hiver
Au royaume de tous les éléments
Leurs frondaisons hospitalières
Dans un arpent en rond frôlent le
ciel
Nous avions père et fils choisi des
baliveaux
Partagé un peu d’avenir et planté
ces bouleaux
Ils se dressent cet hiver les
pieds dans l’eau
Des canards s’apprivoisent et barbotent
Qui trouvent à leur pied un
manège qui flotte
Ils trouvent beau un déluge
nouveau
Paisible déluge l’esprit d’hier
Y flotte comme à Venise et s’endort
Sur le fief agrandi des eaux
mercredi 31 janvier 2018
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