A l’hôpital le cercle écervelé de l’horloge
C’est comme un regard
par-dessus la mer
La patience y comble
le temps de son souffle docile
Parmi la sollicitude
d’acier des infirmières
L’horizon manque
alors et le sentier qui s’ouvre
Consolé à peine d’une
flaque de soleil et
D’oiseaux affairés
dans le nouveau feuillage
L’autre monde existe là-bas
aux frondaisons familières
Blotti dans les
collines par-dessus l’hlm accumulée
Dans le matin frais badigeonné
de gelée blanche
Ni température ni
cachets ni potions à prendre
Pas de jour en cube
couché avec les poules
Libre le pas tourne
sa boussole vers de précieux
Paysages dans les jours
vrais qu’on ne compte plus
samedi 5 mai 2018
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