Ceux qui sans rêver de trophées savent le temps de vivre
Parmi la rouille et l’oxyde parmi l’angoisse noire
Savent bien que le pauvre orgueil et la sagesse humaine
Étaient un moment une erreur
L'infinitésimal passage
D'une comète écheveléeDu faune velu de la frêle nymphe
Intersidérales les présences
de légende
S’évaporent entre cosmos
et galaxies
à qui entend bien leur souvenir parle
encore
Diligents et discrets
attentifs aux saisons ils ménagent
L’harmonie des astres les éléments les sons
Et l’âge des chênes des tempêtes et moussons
Et l’âge des chênes des tempêtes et moussons
Attentifs à nos
peines aux soupirs que nous poussons
Aux couvées aux
poussins à l’encornet aux poissons
Feuille qui tombe
éclair tonnerre sur les moissons
Attentifs à l'infinitésimal passage
De notre comète échevelée
Parmi la rouille et l’oxyde parmi l’angoisse noire
Attentifs à l'infinitésimal passage
De notre comète échevelée
Parmi la rouille et l’oxyde parmi l’angoisse noire
lundi 3 décembre 2018
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